Relations auteur-narrateur

1 le narrateur se confond avec l’auteur

Dans le cas le plus simple, l’auteur raconte sans recourir à un narrateur distinct de lui. Ainsi, le récit semble objectif car décrit de manière impartiale. Pourtant, il ne l’est pas car divers indices traduisent de façon subtile la présence de l’auteur, comme le choix des scènes (aucun auteur ne montre tout).

2 le narrateur sert de relais entre l’auteur et le lecteur

Ici, l’histoire ne semble pas être racontée par l’auteur, mais par un narrateur quia été témoin des événements, sans pour autant avoir été mêlé directement à l’action. Ou bien, il l’a vu de loin ou en a entendu parler par un témoin. Ce procédé permet entre autre de relativiser la véracité du récit, ou encore de l’augmenter.

3 le narrateur est un personnage secondaire

Il participe à l’histoire sans en être le héros. C’est le cas de Conan Doyle qui fait raconter ses aventures à Sherlock Holmes non pas par lui-même mais par le Docteur Watson son fidèle auxiliaire.

Dans ce cas, nous ne savons jamais ce qu’Holmes pense, en dehors bien sûr de ce qu’il veut bien révéler à Watson, devant nous. L’avantage de ce procédé est double : décrit par un proche extérieur, Holmes parait plus réel. Le fait qu’il ne révèle pas tout, accroît le suspense jusqu’à la révélation finale qui le fait paraître encore plus génial.

4 le narrateur est le héros

Dans ce dernier cas, il parle à la première personée en disant « je » et raconte ses aventures et son point de vue. C’est le cas de l’autobiographie des récits de voyage, d’aventures. Ce récit peut-être écrit au passé (l’auteur évoque ses souvenirs), ou au présent, par exemple en tenant un journal de bord, ou en envoyant des lettres à un ami.

 

D’après Louis Timbal-Duclaux, j’écris mon premier roman