Identification aux personnages (principaux ressorts dramatiques utilisés par les scénaristes) 2

La reconnaissance

Selon Aristote, la reconnaissance reste une des situations fortes de la tragédie. Par exemple, le héros tue une proche ou un parent qu’il ne reconnaît pas et réalise plus tard son erreur. Existe aussi la reconnaissance heureuse d’un parent, d’une mère perdue jamais rencontrée.

Méprise, malentendu et quiproquo

Ressorts de l’art dramatique, le héros se met à assumer une identité qu’on avait commencé à lui prêter à tort (exemple de Méprise sexuelle avec Tootsie). avec Dustin Hoffman. Une méprise défavorable fait passer le personnage pour un criminel, un lâche. Il peut aussi avoir meurtre avec erreur sur la personne.

Dette

Dette d’argent, dette d’un service rendu, dette de la vie reste un des ressorts dramatiques les plus universels.

Condition sociale

Très souvent se combinent  histoire sentimentale et histoires sociales : faire s’aimer deux personnes que leurs conditions sociales semblent séparer.

 Perturbation

La dynamique d’une histoire repose sur la perturbation des personnages, passant par quatre étapes : état non perturbé, perturbation, conflit ou lutte, et réajustement. Toute histoire comporterait des perturbations de secondaires et temporaires ainsi qu’une perturbation principale, laquelle doit nourrir toute l’action. L’histoire peut commencer soit avec un état non perturbé, soit avec la perturbation elle-même.

Relativité morale

Il ne faut pas croire que le public soit d’une tolérance sans limites et puisse s’identifier avec des salauds invétérés. Même les ignobles crapules doivent le font penser et pourtant elles conservent un code un certain code d’honneur. Sans loi morale avec des personnages cyniques, l’histoire ne peut se dérouler.