Créer des péripéties pour maintenir l’attention du lecteur

Pour capter l’attention du lecteur, il vous faut créer des obstacles, des problèmes à surmonter. Les péripéties ne peuvent être que des obstacles à affronter quant au suspense, celui-ci s’y ajoute par un effet savant de construction.

Exemple de problèmes à surmonter :

-         Le méfait : la situation initiale se détériore. Il faut retrouver un état plus satisfaisant, par exemple notre héros se casse une jambe, il doit guérir.

-         Le manque : la situation est bonne mais le héros prend conscience d’un manque, par exemple, il rêve de monter à cheval, ou de posséder une énorme moto rouge, il doit se procurer l’objet convoité

-         La prise de décision : le héros arrive dans une situation ou il doit faire un choix important, arrêter ses études ou devenir pensionnaire. Son problème est de décider. Dans tous les cas le problème doit être suffisamment important pour lui, pour motiver l’intrigue et le scénario doit prévoir des conflits.

Types de conflits pour créer des péripéties :

Le conflit avec la nature : le héros peut d’abord être confronté aux éléments naturels, la neige, la tempête, l’orage, ou encore des ennemis biologiques(insectes, reptiles, fauves). Cela concerne plutôt les explorateurs, et encore, ce type d’obstacle ne suffit pas pour maintenir l’attention du lecteur très longtemps.

Conflit avec les autres hommes : il s’agit de la forme de conflit la plus courante, et la plus intéressante car l’identification du lecteur fonctionne bien.

Conflit avec soi-même : il s’agit de la forme de conflit la plus haute et la plus psychologique. Chacun porte en soi des forces et des faiblesses. Le roman psychologique est fondé sur ces conflits intérieurs. Il parait judicieux de faire alterner les types de conflits.

L’auteur doit s’assurer que son héros « en prenne plein la gueule ». Mais il n’en faut pas trop, entre les actions dramatiques prévoyez des épisodes de calme, lyriques ou comiques.

 

Exemples de situations de manque ou de méfait

Le manque de richesse : c’est le cas le plus fréquent.

Le manque d’une épouse, d’un mari ou d’un enfant : le manque affectif reste aussi fréquent.

Le manque de pouvoir, de situation sociale : encore un cas fréquent, ou le héros se morfond d’être un être obscur, sans grade ni pouvoir. Il aspire à la gloire, à être reconnu.

Le manque de qualités physiques, morales ou intellectuelles : le héros est naïf, sot, instable, rêveur voire même fou.

Le manque de sécurité, de liberté ou de santé : manque de liberté si quelqu’un est capturé, emprisonné, manque de santé en cas de maladie ou d’épidémie.

Le manque d’objets ou d’auxiliaires précieux : cette classe recouvre tous les cas de quête d’objets magiques, désignés dès le départ.

 

Résumé d’après le livre, J’écris mon premier roman, Louis Timbal-Duclaux, éditions écrire aujourd’hui