Le climax dans un film représente le point culminant en drame de sa progression dramatique. On peut aussi le transposer en littérature, même si cela apparaît moins systématique. Mais c’est toujours intéressant de comprendre comment faire grimper la tension dramatique.
Si le scénario est conçu dans le sens d’une progression dramatique continue, son climax devra en principe se situer vers la fin. Après le climax, il ne peut y avoir que des scènes de résolution ou de détente.
Le climax correspond au moment où le conflit entre le désir du personnage et les dangers qu’il encourt atteint son point culminant. Aboutissement d’une série de crises, le climax donne une issue à l’histoire, amenant le personnage principal à la fin d’un épisode particulier de sa vie, mais aussi peut déboucher sur la résolution complète du problème. Le climax n’est pas forcément une scène violente, il lui suffit d’être forte émotionnellement. Il y a plus de sang et de meurtre dans la scène de la douche de Psychose que dans la révélation finale sur la mère trouvée dans la cave. Et cependant le film est construit de façon à faire porter le maximum d’émotions sur cette fin alors que le meurtre sous la douche visait plutôt à provoquer un choc. Dès le début de la rédaction d’un scénario, il faut connaître son climax, il est comme la destination d’un voyage.